Les femmes derrière Le Bouquet
Les femmes derrière Le Bouquet | Le Bouquet St-Laurent Florist
En cette journée qui célèbre et commémore les réalisations des femmes à travers l’histoire, nous avons décidé de prendre une minute pour célébrer les réalisations de trois femmes particulières qui sont proches de chez nous. Joseph, copropriétaire du Bouquet St-Laurent, a voulu mettre en lumière les femmes de sa famille parce qu’il reconnaît les sacrifices qu’elles ont faits et les défis qu’elles ont relevés. Voici une brève conversation avec Joseph.
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Quelles sont les femmes importantes dans votre vie et qu’est-ce qui mérite d’être mis en lumière ?
À la question de savoir ce qui mérite d’être souligné à propos de ma mère et de mes sœurs, je répondrai qu’elles ont patiemment supporté les hommes de notre famille. Mon père a été élevé dans la tradition portugaise de la vieille école et j’admets que j’ai parfois la tête dure. Cependant, en grandissant, nous avons été élevés avec des valeurs familiales fortes qui nous ont permis de rester unis pendant des années d’épreuves personnelles.
Ma mère était et est toujours une excellente couturière et aurait aimé le devenir à plein temps. Alors que je n’étais encore qu’un bébé, on lui a proposé un poste de manager à Fabric Ville, mais elle a préféré devenir mère à plein temps. Même après toutes ces années, je sais qu’il y a un certain degré de regret à avoir pris cette décision.
Natalie a toujours eu une grande passion pour la pâtisserie… en fait, nous l’avons tous eue, grâce à ma mère ! Je me souviens qu’elle a commencé par nous faire des gâteaux au chocolat dans son four Easy-Bake-Oven, puis des gâteaux de plus en plus compliqués au fur et à mesure qu’elle grandissait. L’une de ses dernières réalisations a été un paysage de « Cars » et de zones de construction pour l’anniversaire de son fils. Après le lycée, Natalie a suivi une formation culinaire et rêvait de poursuivre cette carrière, mais ses liens familiaux étroits et sa loyauté envers son père l’ont finalement ramenée au magasin de fleurs.
Je crois que Marianne a toujours voulu être enseignante : elle a toujours aimé travailler avec les enfants. Aujourd’hui, elle est enseignante à l’école primaire et travaille avec des enfants qui l’adorent.
Quels obstacles ont-ils dû surmonter ?
Ma mère a mis ses besoins et ses désirs personnels de côté pour sa famille, ce qui, je crois, est devenu une réalité difficile une fois que nous avons tous déménagé. Mon père a toujours travaillé de longues heures, et ma sœur et moi avons fini par faire de même, mais ma mère est restée au foyer. Et lorsqu’il s’agissait de dîners en famille, nous étions vraiment bénis par sa cuisine ! Préparer des repas de Noël et de Thanksgiving pour 40 personnes ou plus à elle seule est quelque chose que je ne peux pas imaginer devoir faire moi-même, mais elle mettait tout son cœur dans ces plats parce que la famille représentait tout pour elle. Ces dîners en famille nous permettaient de compenser les longues heures passées loin de la maison.
Natalie a connu différentes difficultés et, même si c’est difficile à admettre, je pense que j’ai peut-être contribué à certaines d’entre elles. En 2008, Natalie et moi avons racheté l’entreprise familiale à notre père. Se lancer dans les affaires ensemble a été un grand pas pour nous deux, mais cela nous a semblé juste. D’autre part, Natalie avait toujours voulu fonder sa propre famille, mais je ne pensais pas que ce serait si peu de temps après que nous nous soyons lancés dans les affaires ensemble. Dans les années qui ont suivi, sont arrivés mes nièces et neveux que j’aime beaucoup. En tant que copropriétaire de notre entreprise et père de famille, il m’a été difficile de rester seul pendant que ma partenaire était en congé de maternité à trois reprises. Mais j’ai grandi en apprenant que les affaires sont les affaires et que l’équité est l’équité. Même si elle a le droit d’être en congé de maternité, ma partenaire me manquait et je ne l’ai peut-être pas montré de la manière la plus aimable qui soit. Cela a créé des tensions dans notre relation, mais le temps arrange les choses et je suis très heureux que nous ayons un lien fort aujourd’hui.
Marianne a également beaucoup surmonté, notamment deux greffes de rein. Être une mère célibataire et vivre cela… Je ne peux pas imaginer à quel point cela a dû être difficile. Mais c’est une femme forte, bien plus qu’elle ne le pense.
Si vous vouliez leur acheter des fleurs, que demanderiez-vous au fleuriste ?
*C’est une bonne question. Ma mère adore les jonquilles, mais elles ne sont pas disponibles à temps pour la journée de la femme. Elle adore le jaune, alors je devrais lui offrir quelque chose dans cette couleur… probablement un bouquet de tulipes jaunes ou encore mieux du mimosa jaune puisqu’elle est italienne et que c’est LA fleur à offrir ce jour-là en Italie.
Quant à Natalie, elle aime les couleurs vives et vibrantes avec de gros contrastes. Quelque chose de rose foncé et de violet foncé avec de l’orange et quelques verts serait parfait.
Marianne aime les choses qui sentent bon, alors je prendrais les fleurs qui sentent le plus bon : probablement des tulipes, de la genette et du mimosa.
Et comment oublier mes deux magnifiques filles… elles me supportent aussi !
Je suis très chanceuse et bénie d’être entourée de tant de femmes merveilleuses dans ma vie !
Après une réflexion personnelle, puis-je vous suggérer de vous pencher sur les paroles de Joseph et d’apporter quelque chose à une femme incroyable de votre vie ?
Cette année, nous proposons de lui envoyer des fleurs de mimosa jaunes et parfumées, comme c’est traditionnellement le cas en Italie depuis 1946, date à laquelle cette fleur est devenue la fleur nationale de la journée de la femme. Ils ont même créé un gâteau spécial pour ce jour : la « Torta Mimosa », qui ressemble aux petites fleurs jaunes duveteuses ! En plus du mimosa, nous proposons des tulipes violettes. Les tulipes représentent le printemps, le renouveau de la nature et un nouveau départ. Un jour sur 365 peut sembler sans importance, mais ce jour ravive notre cause et nous rappelle le travail qu’il nous reste à accomplir.
